Partager, oui... mais jusqu'à quel point?

Aujourd'hui il n'y avait pas que l'air qui était saturé (d'humidité) à la "Baleine". L'espace grimpable l'était lui aussi, avec pas moins de quarante grimpeurs (dont une grosse colonie belge) blottis contre les flancs de la belle: un grenoblois de passage pour ce we de l'ascension, surement un peu surpris d'une telle affluence, s'est amusé à compter et m'a lâché le chiffre au détour de la conversation. Des cordes dans quasiment toutes les voies à gauche et dans la grotte, au pied desquelles il était difficile de trouver un peu d'espace pour poser le sac à corde, et où il fallait presque jouer des coudes pour assurer: même certains "visiteurs" s'en pleignaient! Je ne parle même pas du bruit et du manque de discrétion de certains, empêchant toute discussion avec son assureur (ce qui peut se révéler dangereux)!

Bref une journée de grimpe beaucoup moins "cool" et reposante que celle de la veille où l'on pouvait même profiter, oh suprême luxe, de l'écho du chant des oiseaux dans le petit cirque.

Que les philanthropes de tout poil se rassurent, la "Baleine" est un espace déjà largement partagé avec autrui, alors avant de vouloir le partager davantage, réfléchissons un peu ...